Madame la députée, la question que vous posez est absolument centrale dans la lutte antiterroriste. Nous avons pris un grand nombre de mesures s’agissant du renforcement des forces de sécurité, et des moyens supplémentaires ont été donnés à nos services de renseignement. Mais notre action en matière de sécurité n’aura pas l’impact attendu si nous n’engageons pas des actions structurelles dans le domaine de la déradicalisation.
Vous me demandez d’être précis. Premier point : nombre de jeunes se radicalisent sur internet, comme nous l’avons vu à Marseille où un jeune lycéen s’en est pris à un enseignant d’une école juive suite à une auto-radicalisation sur le web.
Afin de faire face à une telle situation, nous avons instauré le blocage administratif des sites, nous avons engagé une relation très étroite avec les grands opérateurs internet américains, avec lesquels nous définissons des modalités de retrait des contenus, vidéos, sites et blogs illicites. Nous avons également mis en place un site, Stop-djihadisme…