En novembre dernier, la France a bombardé Raqqa, l'un des fiefs de Daech. Cette action a-t-elle eu lieu une seule fois, ou s'est-elle poursuivie dans le temps, et quels en ont été les effets ? En plus d'être un centre de commandement, Raqqa est-elle une vraie ville, avec ce que cela suppose en termes de dommages collatéraux ?
Par ailleurs, on nous annonce régulièrement une grande mobilisation autour de la France, mais à l'énumération que vous avez faite tout à l'heure, monsieur le ministre – la République tchèque, la Roumanie, l'Italie, l'Espagne, le Danemark –, je me suis dit qu'il ne manquait que le Liechtenstein !
Vous avez insisté sur le caractère inquiétant des activités de Daech en Libye, notamment en raison du risque que cela représente pour les pays voisins. A-t-on une idée précise de ce qui pourrait se passer si la Tunisie ou l'Algérie venaient à être déstabilisées à leur tour, et faudrait-il éventuellement craindre que les millions de Français d'origine maghrébine ne représentent alors une menace pour la sécurité intérieure de notre pays ?