Le code de l'environnement n'a pas vocation à identifier les pratiques agricoles et sylvicoles favorables à la biodiversité. Comme l'a dit Ségolène Royal lors de la première lecture du projet de loi à l'Assemblée nationale, « le fait de reconnaître la complémentarité entre l'environnement et l'agriculture incitera encore davantage la profession à se remettre en cause, surtout dans ses pratiques les plus intensives, et à envisager une réflexion collective sur l'avenir de notre planète, et donc a toute sa place dans le code rural ». Pour ces raisons, j'émets un avis défavorable.