Avis défavorable. Nous nous réjouissons que le principe de solidarité écologique, qui dérive d'un principe jusqu'à présent circonscrit aux parcs nationaux et énoncé à l'article L. 331-1 du code de l'environnement, soit inscrit à l'article L. 110-1 du même code. J'insiste sur la double dimension de ce principe, qui consacre l'interdépendance et l'interaction du vivant, des espèces, des milieux et des fonctionnalités, mais aussi des territoires et de leur gestion, parfois lourde à assumer – aspect qui nécessitera sans nul doute un prolongement budgétaire de cette reconnaissance.
En effet, les collectivités riches d'une vaste biodiversité, sous forme de mares ou de zones humides par exemple, rencontrent de ce fait une vraie difficulté à attirer des entreprises ou des constructions neuves. Si nous arrivons à faire voter une disposition en ce sens en loi de finances, la solidarité territoriale pourra s'exprimer à travers la participation de collectivités voisines, qui bénéficient de cette biodiversité sans en subir le contrecoup économique. Il est donc important de maintenir dans la présente loi le principe de solidarité écologique.