Nous avons évoqué la catastrophe de l'Erika, survenue il y a un certain nombre d'années, mais je rappelle que nous avons organisé, la semaine dernière, une table ronde sur l'orpaillage illégal en Guyane qui, lui, est un phénomène bien actuel. Or le texte ne peut présenter d'intérêt pour la Guyane, dans ce contexte, qu'à la double condition que l'on précise la notion de réparation en nature et que les dommages et intérêts éventuels résultant du dommage subi bénéficient au seul territoire concerné. Cela peut paraître évident mais l'évidence ne vaut pas loi, aussi devons-nous nous montrer très clairs. C'est pourquoi je serai très vigilante, quand nous récrirons l'amendement de la rapporteure, sur la destination des dommages et intérêts – d'autant que, plus encore que de préjudice écologique, la Guyane subit un véritable meurtre écologique.