Cet amendement consiste à ajouter la phrase suivante : « Les données recueillies font l'objet d'une validation scientifique, en lien avec les structures et instances d'experts, existantes ou créées à cet effet. » Il apparaît en effet contradictoire de confier aux régions la qualité de chef de file pour la compétence « biodiversité » tout en les dessaisissant de tout rôle dans la validation et l'assemblage des données, qu'elles assurent pourtant de longue date avec l'appui de partenaires locaux. Au surplus, l'article méconnaît les missions déjà confiées par le législateur à certains acteurs reconnus, comme par exemple les conservatoires botaniques nationaux, eux-mêmes en charge d'une mission de diffusion des données qu'ils recueillent.