Nous devons faire de la défense de la biodiversité une priorité législative et politique. La création du secrétariat d'État chargé de la biodiversité nous en donne l'occasion. Le moment est venu de régler définitivement la question des éléments qui détruisent réellement la biodiversité – je pense notamment aux néonicotinoïdes et à la pêche en eaux profondes.
Mais ne nous trompons pas de combat : nous devons oeuvrer à rassembler, à plus ou moins long terme, tous les acteurs de la nature dans une gouvernance partagée. Agriculteurs et chasseurs devront trouver leur place dans un pilotage partagé de la gestion de la biodiversité.