L'article 4 quinquies vise effectivement à garantir le droit d'échange des semences qui n'appartiennent pas à une variété protégée par un COV et qui sont produites sur une exploitation n'ayant pas signé de contrat de multiplication. Le projet de loi souhaite étendre ce droit d'échange à tous les agriculteurs, y compris à ceux qui ne sont pas regroupés dans un GIEE, au demeurant peu nombreux. Cette disposition constitue une avancée, notamment pour des variétés anciennes, typiques ou locales. Le Gouvernement s'oppose donc à ces amendements de suppression.