L'argumentation de Mme la rapporteure et de Mme la ministre confirme mes propos : nos amendements ne représentent pas une garantie pour les obtenteurs officiels et ne sont pas destinés à protéger les semenciers puisque les champs des dispositifs diffèrent.
Les GIEE ont été créés pour favoriser le développement d'une agriculture plus collaborative, et tout ce qui contribuera à l'augmentation de leur nombre s'avérera vertueux. Le problème tient au fait que, dans la mesure où nous sommes hors du champ des COV, il n'existe aucune garantie de la sincérité de l'échange ; nous ne devons pas accepter une évolution qui semble opportune, mais qui, au premier incident sanitaire, viendra miner toute idée d'échange de semences paysannes et ira à l'encontre de notre objectif. Il ne s'agit pas de protéger les semenciers, mais bien les échanges paysans. (Approbations diverses)