Il y a une chose que je ne comprends toujours pas. M. Christian Kert, alors que vous étiez dans la majorité en 2009, vous avez donné force de loi à ces dispositions qui n'avaient qu'une portée conventionnelle. À l'époque, nous avons tous décidé qu'un journaliste du secteur audiovisuel public pouvait refuser de divulguer ses sources. Et aujourd'hui, vous vous posez des questions quand il s'agit d'étendre ce droit aux journalistes de la presse écrite, de la presse en ligne ou de médias privés. Pourquoi ces derniers ne pourraient-ils pas bénéficier du même droit ? Signalons que cela a un lien très étroit avec le débat que nous allons avoir tout à l'heure sur la protection des sources des journalistes. Je me permets de faire cet appel à la cohérence.