Je vous ai écouté attentivement, monsieur le gouverneur, et j'ai cru comprendre que vous écartiez le risque de bulle financière. Cependant, pour nous rassurer, vous nous dites qu'il est prévu, le cas échéant, de prendre des mesures macroprudentielles. Quelles en seraient donc les grandes lignes ?
Quant au ratio de solvabilité des banques, si la moyenne internationale est de 11,5 % et le ratio français de 12 %, j'aurais aimé plus de détails sur les écarts entre les uns et les autres. À quel niveau le ratio national le plus faible se situe-t-il ? Tout danger n'est pas écarté.
Et puis notre système bancaire, qui a énormément été mis à contribution et dont on mesure les efforts, a aujourd'hui besoin d'un environnement stabilisé. Il faut finaliser Bâle III et s'en tenir là, donc pas de Bâle IV en perspective, nous avez-vous dit, mais est-ce vraiment la fin de ce chantier ? Allons-nous demander à tous les pays de mettre en oeuvre rapidement les ratios que doivent respecter nos banquiers français ? Et quid du shadow banking ? C'est un réel problème, qu'il faudra bien traiter.