À l'instar de mes collègues Bachelay et Castaner, je voudrais en savoir plus sur la réalité que pourrait avoir cette union de financement et d'investissement que vous proposez avec votre homologue allemand.
Cela dit, au-delà des initiatives européennes que vous appelez de vos voeux, vous aviez évoqué la nécessité de mobiliser l'épargne française et de réorienter en faveur du financement des entrepris, notamment grâce à de nouveaux produits d'épargne. Quel rôle la Banque de France entend-elle jouer vis-à-vis du réseau bancaire français en la matière ? Quelles discussions avez-vous pu engager avec les autorités gouvernementales ? Vous insistiez sur la nécessité de veiller à la neutralité fiscale de ces nouveaux produits d'épargne – pour qu'ils soient plus attractifs, j'imagine.
Quant au surendettement des ménages, le nombre de dossiers traités a diminué de 6 % entre 2014 et 2015, mais il s'élève tout de même à 217 000. Quelles sont les raisons de cette baisse ? Et ne faudrait-il pas de nouvelles dispositions législatives pour prévenir le surendettement ? Évidemment, 217 000 dossiers, c'est encore trop.