Je ferai trois ou quatre observations – pas simplement parce que, selon les statistiques, j'ai du retard en termes de nombre d'interventions en commission et que les élections ont lieu l'an prochain…
Je voudrais surtout féliciter M. le gouverneur de la Banque de France pour la qualité de ses services. Un de mes collègues rappelait à l'instant le niveau d'endettement des ménages et le rôle terrifiant de la commission appelée à statuer sur leur cas. Je dois vous dire, monsieur le gouverneur, parce que je n'ai pas souvent l'occasion de le faire, que vos services font souvent preuve d'une grande compréhension, et cela fait vraiment du bien. J'espère que vous leur transmettrez – cela me facilitera aussi la tâche pour la suite…
Je rebondis sur la question de mon collègue Wauquiez. Serait-il possible que vous interveniez dans des programmes État-régions ? Cette perspective semble commencer à se dessiner.
En ce qui concerne votre action, je salue le courage dont vous faites preuve. J'ai lu la tribune dont il a été question. L'ouverture des crédits, la mobilisation des masses financières, c'est très important, et on pourrait commencer par là.
J'en viens à deux questions « à l'emporte-pièce ». Même s'ils ne le disent pas forcément, nombreux sont les économistes qui estiment qu'une nouvelle bulle va nous faire beaucoup de mal, et que des entreprises du CAC 40 en souffriront. Je ne le souhaite évidemment pas, mais, si cela arrive, comment pourriez-vous réagir ? Enfin, quelle est réellement, aujourd'hui, votre capacité d'action, au niveau national, en tant que gouverneur de la Banque de France ? Quand je vois le mot « Eurosystème » sous les mots « Banque de France » dans votre logo, je m'interroge.
Avec ces questions, monsieur le président, j'aurai fait des progrès !