Ancien chef d'entreprise, j'ai été quelque peu choqué par les trois critères que vous avez évoqués en premier lieu : la féminisation, les retraites-chapeaux et jetons de présence, la responsabilité sociétale. Je vous rappelle que nous sommes l'État actionnaire. Il s'agit donc de l'argent des Français, de notre argent ; lorsque nous investissons des sommes importantes dans un groupe industriel, le premier des critères n'est-il pas la performance et la rentabilité de l'entreprise ?
Cette année, le groupe Peugeot PSA a connu un résultat positif d'un milliard d'euros, ce dont on ne peut que se réjouir, et une prime de 2 000 euros sera attribuée à chaque salarié. Mais les 1,2 milliard d'euros investis par l'État actionnaire valent aujourd'hui 800 millions, ce qui constitue une mauvaise affaire : le temps n'est-il pas venu de revendre une partie des participations ?