Mon amendement CD481, que nous allons examiner ultérieurement, pourrait satisfaire le Gouvernement, car il s'agit, dans le même esprit, de retrouver l'équilibre du texte adopté par l'Assemblée en première lecture. Toutefois, s'il n'était pas retenu, je soutiendrais la proposition de la rapporteure.
En effet, selon la présentation qui en est faite sur son site internet, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage est un établissement public de référence en matière de gestion durable de la faune sauvage et de ses habitats. Rien n'indique que les chasseurs doivent y être majoritaires. Il est donc important – et tel était notre objectif en première lecture – qu'intervienne un rééquilibrage qui traduise la prise en compte des spécificités de l'ONCFS, à savoir la protection des habitats, la gestion de la faune sauvage et la préservation de la biodiversité de nos territoires.