Nous nous sommes battus pour que soient reconnus les cinq bassins écosystémiques ultramarins parce que la réalité de chacun d'eux est totalement différente. En outre, il ne s'agissait pas seulement de faire acte de présence mais de faire valoir que, pour nous, la biodiversité offre aussi des perspectives en matière d'emploi. Or, je l'ai souligné hier soir, cette biodiversité, en Guyane, est pillée. Nous souhaitons donc, à travers la prise en compte de ces bassins, orienter l'action de l'AFB, qui doit s'approprier la biodiversité dans sa dimension territoriale à la fois nationale et particulière. En ce sens, la nation doit s'imprégner des réalités ultramarines pour en faire un atout.
J'en viens à mon amendement. Déjà, en première lecture, nous demandions que la composition du CA concoure à une représentation équilibrée des enjeux, en particulier ultramarins, liés à la biodiversité. Le rapporteur du texte au Sénat, M. Jérôme Bignon, a souhaité la création d'un second comité d'orientation dédié aux territoires ultramarins. C'est très bien, mais il est tout aussi important que nous soyons représentés au CA. Ne nous renvoyez pas toujours en annexe ! Nous faisons partie d'un tout dont chacun doit avoir conscience de la diversité.