Il s'agit d'un amendement fondamental. Nous avons fêté l'an dernier les cinquante ans des agences de l'eau, qui ont permis de flécher le produit des taxes sur l'eau douce sur des actions en faveur de l'eau douce. Tout le monde s'accorde à dire, même si des progrès restent à faire, que le système a été bien sécurisé, alors qu'en général, quand une taxe voit le jour, dix ans plus tard, elle sert à tout sauf à ce pour quoi elle a été créée. Les agences ont permis de sacraliser et de bien flécher l'argent de l'eau.
L'an dernier, 75 millions d'euros ont été prélevés sur leur budget pour le fonctionnement de l'AFB, qui n'a toujours pas été mise en route. Le projet de loi étend la redistribution de l'argent de l'eau douce au-delà du seul périmètre de l'eau douce, au secteur marin et ultramarin. Cela diminuera mathématiquement la quote-part du financement de l'eau douce. Nous demandons la suppression des alinéas 4, 5, 7, 8 et 9. C'est un amendement d'appel de manière à garantir le financement de l'AFB à la fois sur l'eau douce et la partie marine.