Je rappelle que le versement d'une contribution financière pour le partage des avantages n'est pas systématique. Le texte prévoit de nombreuses autres modalités de partage qui pourront s'avérer pertinentes pour ce type d'utilisateur. Par ailleurs, l'amendement fait référence aux services écosystémiques. Le lien entre l'état de la biodiversité et la fourniture de services écosystémiques n'est pas établi scientifiquement. Par exemple, un milieu dégradé par des espèces exotiques envahissantes peut produire de nombreux services écosystémiques : stockage de carbone, production de biomasse, aménité paysagère… Cet amendement ne serait pas du tout opérationnel et de surcroît contraire à l'esprit du protocole de Nagoya.