Merci monsieur le ministre pour votre intervention. Vous avez fait référence au professeur Michel Philibert. Il a été un pionnier en France et en particulier à Grenoble en matière d'accompagnement des personnes en perte d'autonomie à une époque où personne n'y pensait. J'ai suivi ses cours qui ont, comme pour vous, largement inspiré ma pratique par la suite.
Visiblement les mêmes débats nous animent des deux côtés de l'Atlantique : il faut décentrer, décloisonner. Avez-vous été confrontés à la nécessité de repenser les formations des professionnels qui doivent approcher ces sujets d'une façon nouvelle, différemment de ce qu'ils ont pu apprendre par le passé ?
Il faut être conscient du fait que le risque de perte d'autonomie est permanent, tout au long de la vie. Il n'est pas réservé au grand âge. C'est le débat en France entre handicap et dépendance. Il faut donc modifier notre regard afin de parvenir à une acceptabilité par l'ensemble de la société. Cette question se pose dès le plus jeune âge en fonction des difficultés ou des aléas de la vie.
Enfin, pouvez-vous revenir en détail sur la façon dont vous construisez et mettez en oeuvre l'assurance autonomie ?