C'est en tant que secrétaire général de l'assemblée parlementaire de la Francophonie que j'ai souhaité assister à cette audition. La qualité des premières interventions me laisse peu de choses à ajouter. J'ai pu constater lorsque j'ai rapporté il y a quelques années la loi portant création de l'allocation personnalisée d'autonomie, la richesse de l'approche québécoise en matière de santé publique et sa capacité à se réformer. J'ai aussi le souvenir du film Les invasions barbares qui posait avec justesse la question de la prise en charge de la fin de vie.
Vous avez, comme nous aujourd'hui, été confrontés il y a dix ans à une situation de déficits budgétaires importants, nécessitant des réformes de fond et une véritable réflexion sur le financement de la protection sociale. La France doit aussi engager une telle réflexion, alors que la charge des intérêts de la dette publique nous coûte près de 50 milliards d'euros par an. Pensez-vous qu'en matière de dépendance, il faut privilégier une assurance privée ou publique, afin de rééquilibrer les comptes publics, tout en garantissant un bon niveau de protection à nos concitoyens ?