Intervention de Arnaud Leroy

Réunion du 8 mars 2016 à 21h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Leroy :

Tout a été dit par Gérard Bapt. Si c'est une première que d'interdire par la loi certaines substances, il nous faut l'assumer, compte tenu de la somme de données dont nous disposons sur leur nocivité pour la santé publique et l'environnement. Lors de la COP21, la crise climatique a été présentée comme le défi majeur pour l'humanité, mais la perte de la biodiversité représente un enjeu tout aussi important : nous assistons à une vague d'extinction d'espèces, notamment de pollinisateurs, parfaitement documentée.

Nous devons donc prendre nos responsabilités, dans le respect du droit européen, comme l'a expliqué ma collègue Laurence Abeille. La France peut, si elle le décide, se protéger. Il n'y a pas de problématique de marché. Peut-être faudra-t-il ensuite mettre en place des contrôles aux frontières pour s'assurer que ces substances interdites ne pénètrent pas en fraude dans notre pays.

En tout cas, c'est un beau combat. Avec les mesures proposées, nous touchons à l'essence même du projet de loi : donner une vraie valeur aux services que nous rend la nature. Il s'agit de protéger la nature quand elle doit l'être, de l'exploiter quand on le peut, en s'assurant que d'autres pourront le faire après nous. Nous sommes face à un choix politique important, et je serai ravi de voter pour ces amendements.

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