Je suis, moi aussi, tout à fait favorable à l'interdiction de l'ensemble de ces substances actives. On peut toutefois se demander si la mesure proposée pourra être appliquée à partir du 1er janvier 2017. J'entends les arguments que vient de développer Delphine Batho et il n'est pas question, en effet, de trouver des produits de substitution mais bien de changer de pratique dans un contexte où, néanmoins, je ne suis pas sûre que le monde agricole, vu son état, soit réceptif à cette exigence. Aussi le délai prévu, j'y insiste, me paraît-il très court.