Si l'on recherche des gains écologiques, le plus simple est de prendre des terrains de qualité médiocre que l'on peut améliorer facilement. S'en tenir aux espaces naturels, c'est se mettre un handicap. Je soutiendrai donc l'amendement de Mme Laurence Abeille.
En revanche, nous devons nous protéger du syndrome de l'exhaustivité. « Inventaire national », ne signifie pas que rien ne doit échapper à l'inventaire. C'est infaisable ! Attachons-nous, d'ici à la séance, à trouver une autre formule. L'AFB pourrait, par exemple, « répertorier » des terrains qu'on lui proposerait comme susceptibles de faire l'objet de compensations. Cela ne veut pas dire que tout doit être en permanence surveillé et intégré dans système centralisé. Il ne s'agit pas de faire un « Gosplan » des zones.