Je rejoins la position que vient d'exprimer Arnaud Leroy. Nous avons en effet beaucoup discuté de cette question lors de l'examen de la proposition de loi pour l'économie bleue. Un processus européen est en cours. La France a donné son accord à une proposition qui prévoit l'interdiction du chalutage au-dessous de 800 mètres et une protection des écosystèmes marins vulnérables, ainsi que des adaptations pour préserver la pêche artisanale de certaines espèces de fond telles que la langoustine ou la lotte. Cette proposition a été adoptée à l'unanimité par le Conseil des ministres de l'Union européenne. Elle est actuellement examinée par les députés européens, qui sont saisis de cette question depuis des mois, voire des années, et ont l'intention d'aboutir à un résultat concret. Je trouverais très dangereux que la France prenne seule la position défendue par les auteurs de ces amendements.