Gwendal Rouillard, qui connaît parfaitement le sujet, aurait pu vous dire qu'il concerne essentiellement le bassin lorientais, pour au moins trois bateaux et plus de 1 000 emplois.
Pourquoi notre pays souhaite-t-il soudain accélérer les choses, quitte à s'isoler, alors qu'un processus européen est en cours ? Les pêcheurs de ma circonscription, que je rencontre régulièrement, sont pleinement conscients que leurs pratiques doivent évoluer et ont d'ailleurs déjà adopté une démarche de développement durable et de protection de la ressource. Il faut leur faire confiance.
Il est urgent que nous nous concertions et nous coordonnions au niveau européen, que nous échangions avec nos partenaires, plutôt que d'isoler un territoire qui serait ainsi mis en grande difficulté. Je suis fermement opposé à cet amendement, dont l'adoption aurait des conséquences dramatiques pour le Morbihan et plus généralement pour la Bretagne.