Je salue les pêcheurs français qui se sont réorientés, depuis un certain nombre d'années, vers des pratiques beaucoup plus responsables et respectueuses de l'environnement. Les navires qui pratiquaient le chalutage à plus de 800 mètres de profondeur ont changé leur mode de pêche et n'utilisent plus cette technique qui est devenue complètement résiduelle.
Les négociations communautaires prennent beaucoup trop de temps. Il ne faudrait pas qu'un retour en arrière vers des pratiques passées soit possible. C'est pourquoi il faut envoyer des signaux à l'Union européenne. Cela a d'ailleurs déjà été fait puisque Ségolène Royal a saisi le président du Conseil des ministres, le commissaire européen chargé de la pêche et le rapporteur sur ce texte au Parlement européen. Le Gouvernement fait donc son travail. Mais c'est au niveau du Parlement européen que tout se joue. Il paraît nécessaire que les parlementaires français parlent aux parlementaires européens au vu de la lenteur du processus.