Intervention de Laurence Abeille

Réunion du 9 mars 2016 à 9h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Abeille :

La Commission européenne avait adopté un plan d'action visant à lutter contre le trafic d'espèces sauvages qui est devenu l'une des formes les plus lucratives de la criminalité organisée. Ce plan, qui comporte trente-deux mesures à l'horizon 2020, est axé sur trois priorités : il s'agit de réduire l'offre et la demande des produits illicites issus d'espèces sauvages, de lutter plus efficacement contre la criminalité organisée en renforçant la coopération entre les services compétents tels qu'Europol, et de renforcer la coopération entre les pays d'origine, de destination et de transit. À titre d'exemple, un éléphant est tué toutes les quinze minutes. On estime que 8 à 20 milliards d'euros passent chaque année entre les mains de groupes criminels organisés, ce qui place ce trafic au même niveau que les trafics de drogue, d'êtres humains ou d'armes.

L'article 57 bis a été supprimé au Sénat au motif que la mise en oeuvre de la convention internationale de Washington sur le trafic d'espèces protégées fait déjà l'objet d'une évaluation annuelle. Or le rapport annuel de la Direction des douanes et des droits indirects ne présente que de façon extrêmement succincte, imprécise et partielle, les activités des douanes relatives au trafic illicite de faune et de flore.

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