L'important, pour les PME, c'est de savoir s'il s'agira d'une subvention ou d'une avance remboursable. Dans le PIA biodiversité, ce sont des subventions, à hauteur de 50 %, car il a été considéré que les marchés étaient incertains et que le risque était grand. Je pense que c'est la bonne formule. Dans le PIA transport, c'est un mélange d'avances remboursables et de subventions, en fonction notamment de la taille des entreprises, et nous avons constaté que, dans la mesure où les marchés sont plus identifiables, l'avance remboursable n'était pas un obstacle. Plusieurs entreprises du pôle ont d'ailleurs candidaté et ont été retenues.
Dans le PIA biodiversité, j'ai déjà mentionné le nombre de soixante-dix réponses aux deux appels d'offres, dont une douzaine d'adhérents du pôle. Sur ces derniers, quatre sur quatre ont été retenus au premier appel, et nous attendons les résultats du second.
Le travail des pôles de compétitivité est important dans ce domaine. Il faut montrer aux PME en quoi consistent ces aides, leur expliquer que les investissements d'avenir sont un emprunt d'État qui devra être remboursé et qu'il faut donc que l'activité engendre du profit. Elles le comprennent, mais c'est différent des projets du Fonds unique interministériel (FUI) où la part de recherche et développement est importante. Nous aidons les entreprises à accéder à des marchés, à partir de démonstrateurs, et nous avons constaté que l'accompagnement du pôle était fondamental. L'instruction de chacun de ces projets a demandé du temps au pôle. Les pôles de compétitivité sont financés par l'État, les collectivités, les adhérents, mais ce travail d'accompagnement n'est pas identifié en tant que tel, et nous le regrettons.