Nous avons composé la présente délégation avec les acteurs qui sont aux côtés des éco-entreprises : pôles de compétitivité, clusters, organisations professionnelles qui ont des perceptions différentes. Le Gimélec s'excuse de ne pouvoir être représenté.
L'objectif du PIA, comme d'une politique d'innovation en général, est de créer de l'emploi et de l'activité économique dans notre pays, donc que des PME deviennent des ETI et que ces ETI deviennent demain des champions mondiaux.
Le premier constat commun, c'est la justesse du positionnement du PIA. La difficulté, en France, c'est que, si la rechercher et développement y est de très grande qualité, il existe entre celle-ci et la commercialisation une véritable vallée de la mort. Le PIA répond en partie à cette problématique.
Le pôle Mer a eu la chance d'être consulté sur l'élaboration des programmes le concernant, mais d'autres, comme Trimatec ou encore le pôle Eau, n'ont été consultés ni sur le périmètre thématique, ni sur le procès. L'initiative PME biodiversité est l'exemple de ce qui marche : une vraie concertation a eu lieu avec l'Union professionnelle du génie écologique (UPGE) et les pôles de compétitivité concernés. En revanche, alors que le Comité stratégique des économie-industries (COSEI) regroupe quasiment tous les acteurs, ni lui, ni le Gimélec n'ont été consultés sur les grands démonstrateurs GreenLys ou Smart Electric Lyon, ni sur l'I-PME SmartGrids. Ce sont pourtant des acteurs qui connaissent leurs entreprises et les accompagneront, et qui connaissent par ailleurs les marchés.