Mon témoignage concernera les sites et sols pollués. Un appel à manifestation d'intérêt (AMI), clos en novembre 2011, portait sur les solutions innovantes de dépollution et de valorisation des sites et des sédiments, pour un montant global de 6 millions d'euros. Il était assez difficile pour les PME d'y répondre. Seuls trois projets ont émergé et le budget global de l'AMI n'a pas été utilisé. Ce sont pourtant des sujets très intéressants dans une politique d'aménagement durable. L'entreprise EODD qui coordonnait l'un des trois projets, le projet Bioxival, regrette qu'il n'y ait pas d'autre AMI prévu sur les sites et sols pollués. Nous avons d'ailleurs réalisé l'an dernier, à la demande de l'ADEME, une étude sur l'innovation dans ce domaine : il n'y quasiment plus de recherche.