Je vous remercie de vous être dit attentif au sort des Français établis hors de France. Pour eux, les radios du service public, c'est la voix de la France, et la grève de France Inter a suscité beaucoup d'émoi. Songerez-vous, monsieur Schrameck, à l'instauration d'un service minimum dans le domaine de l'information ? À France Inter travaillent des journalistes de très grande qualité qui n'ont pas à être à nouveau condamnés à l'inactivité pendant une semaine pleine. Si un tel service minimum n'est pas décidé, pourrait-on envisager de diffuser les journaux d'information d'une autre chaîne de Radio France - au risque, sinon, que les Français établis hors de France ne se détournent des chaînes du service public au bénéfice des chaînes locales ou privées ?