Je rends hommage à M. Michel Boyon qui, avec le développement de la TNT et la transformation de notre outil audiovisuel, a réalisé un travail remarquable.
Monsieur Schrameck, nous savons vos grandes compétences et votre sens de l'État, mais comprenez notre émoi. Outre que les modalités de votre nomination contredisent certaines déclarations passées, nous sommes inquiets car nous constatons dans le domaine culturel, qui n'appartient ni à la droite ni à la gauche, un nombre extraordinaire de nominations, cependant que certains hauts fonctionnaires aussi intègres que vous l'êtes, tel M. Guillaume Boudy, secrétaire général du ministère de la culture et de la communication, sont renvoyés à leur corps d'origine.
Vos éminentes qualités de juriste vous rendent apte à assurer la fusion du CSA et de l'ARCEP, mais vous avez dit vous méfier du coût des changements structurels profonds ; quelle est votre position précise ? D'autre part, vous avez été membre de la Commission de rénovation de la vie publique qui, au nombre de ses recommandations relatives à l'élection présidentielle, suggère de substituer la règle de l'équité à celle de l'égalité pour les temps de parole des candidats entre le moment où la liste officielle est connue et celui où la campagne commence. Irez-vous en ce sens ?
Les inquiétudes que vous avez exprimées à propos de la jeunesse sont aussi les nôtres. Le groupe de travail « Jeunesse et protection des mineurs » du CSA a rendu ses conclusions en novembre dernier; poursuivrez-vous la campagne de sensibilisation à la signalétique « jeunesse » ?