Intervention de Georges Salines

Réunion du 15 février 2016 à 15h00
Commission d'enquête relative aux moyens mis en œuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier

Georges Salines, président de l'association « 13 novembre :

Vous expliquez l'impréparation des services par l'ampleur inédite des événements et le nombre de victimes. Sans doute mais, sans refaire l'histoire a posteriori, des attaques comme celles-ci se sont déjà produites – je pense en particulier aux attentats de Bombay qui ont touché simultanément plusieurs points de la ville. Je ne peux donc m'empêcher de penser que l'on a préparé la guerre de 14-18 en 1939.

Concernant les interlocuteurs vers lesquels peuvent se tourner les victimes pour demander de l'aide et résoudre leurs difficultés, on les trouve dans les quelque cent cinquante associations d'aide aux victimes, et notamment à Paris, au sein de Paris Aide aux victimes. Ces associations gèrent en réalité un service public : est-ce pertinent ? Je ne me prononcerais pas mais la question mérite d'être posée.

Reste ensuite le problème de l'interlocuteur vers lequel peuvent se tourner ces associations. Il est en effet très compliqué, lorsqu'on est bénévole au sein d'une association, de gérer la multiplicité des interlocuteurs impliqués. J'ai pour ma part un travail par ailleurs, et n'ai pas l'intention de devenir une victime professionnelle ; il est probable qu'avoir un référent unique me simplifierait la tâche.

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