Merci, madame, d'être parmi nous ce soir.
Dans ma circonscription, une famille a été endeuillée et une autre a été très touchée au moment de l'attentat qui a eu lieu au musée du Bardo. Or elles ont l'impression de ne pas être reconnues comme des victimes parce que cela ne s'est pas passé en France. Ainsi, le Président de la République a rencontré à plusieurs reprises des victimes d'attentats qui ont eu lieu en France, mais pas en Tunisie.
Je voudrais par ailleurs vous interroger sur la reconnaissance du préjudice affectif. Comment peut-on évaluer la perte d'un père, d'une mère, d'un proche ?