Dans un contexte opérationnel de guerre, sur les théâtres d'opération, nous sommes contraints de prendre en charge tous les blessés, quel que soit leur nombre. C'est aussi le cas pour un certain nombre d'opérations. Le 13 novembre au soir, les hôpitaux militaires parisiens n'ont pas été saturés au sens strict du terme, en tout cas pas au point d'être déstructurés, mais leur taux d'occupation a été largement suffisant. Certes, nous n'avons pas rappelé tous les personnels, ni ouvert en permanence tous les blocs opératoires. Mais, si nous avions dû le faire, ces hôpitaux auraient clairement été placés en mode de fonctionnement « anormal ». Nous avons eu à gérer une situation inhabituelle, mais cela n'a pas entraîné de dysfonctionnement. Les capacités des hôpitaux militaires parisiens, augmentées compte tenu du contexte, ont été utilisées de manière optimale. Je ne peux pas dire qu'il y avait une réserve d'accueil importante dans ces hôpitaux.