Vous avez expliqué que la prise en charge avait été concentrée principalement sur trois établissements ainsi que sur deux hôpitaux de proximité tout simplement parce que l'on ne savait ce qui pouvait arriver. Cependant, pourquoi les hôpitaux qui ne dépendent pas de l'AP-HP n'ont-ils pas été mobilisés davantage ?
Ainsi que certains responsables politiques l'ont dit, nous faisons face à une situation de guerre avec l'emploi d'armes de guerre. Les hôpitaux ont dû traiter des blessures de guerre reçues en plein coeur de Paris. Vous avez indiqué que la prise en charge médicale et chirurgicale n'avait en rien été dégradée. Pour sa part, M. Debonne a évoqué le damage control. La doctrine de l'AP-HP sur ce type d'intervention et de prise en charge a-t-elle évolué au regard de l'expérience qui a été la sienne le 13 novembre ?
Les associations de victimes, que nous avons reçues il y a quelques semaines, nous ont beaucoup fait part de leurs difficultés à obtenir des informations sur l'identité des victimes, notamment de la part de l'AP-HP. Ainsi que vous l'avez rappelé, cela a été un parcours du combattant pour certaines personnes. Compte tenu des retours d'expérience, comment envisagez-vous d'améliorer le dispositif d'information, en particulier à destination des familles ?