Je vous remercie pour ce témoignage.
On s'interroge sur le fait que ces individus n'avaient pas de billet d'entrée. Votre expérience nous éclairerait utilement sur ce point. Avez-vous le sentiment que la première explosion était destinée à faire diversion pour que le kamikaze qui était en face de vous puisse profiter de la panique pour entrer dans le stade ? Pensez-vous que c'est ainsi que les choses avaient été organisées, et que, du coup, votre intervention a permis d'éviter un massacre beaucoup plus important ?
Que pensez-vous de la prise en charge par les secours, à la fois le soir du 13 novembre et les jours suivants, notamment de l'accompagnement psychologique et psychiatrique ?