Depuis la loi fondatrice du 21 avril 1810, les préoccupations environnementales et démocratiques des Français ont évolué. Le souci de la protection de l'environnement s'est considérablement renforcé, et les décisions publiques ne peuvent plus être appliquées au seul motif qu'elles sont prises par l'État. Il importe désormais qu'elles fassent une place à la participation des citoyens. Une nouvelle définition du dialogue entre les experts, les élus et les citoyens doit être élaborée.
Permettez-moi de revenir sur le problème de la Guyane. Dès lors que l'État a donné un permis d'exploration sur un certain périmètre, comment refuser ensuite le permis d'exploitation ? Les élus locaux ne sont pourtant pas d'accord avec la zone délimitée. C'est donc sur le permis d'exploration qu'il faudrait travailler avec les citoyens et les élus locaux !