C'est pour moi un honneur d'autant plus grand d'être ici que je n'ai rejoint la FENVAC que récemment. Ma famille et moi-même avons été victimes, il y a trois ans, de la prise d'otage d'In Amenas, en Algérie, au cours de laquelle mon frère Yann a été tué.
J'appelle votre attention sur le fait que les événements de janvier et novembre 2015 ont contribué à une prise de conscience globale en France, mais beaucoup de familles françaises sont victimes du terrorisme à l'étranger et ne reçoivent pas le soutien dont bénéficient celles qui en sont victimes en France. Au cours des réflexions sur les solutions à apporter, je vous supplie de ne pas oublier ces familles qui ont perdu l'un des leurs à l'étranger, qui se trouvent très souvent abandonnés et n'ont pas de moyens pour se regrouper.