Il s'agissait là d'une première proposition concrète issue des premières auditions de notre commission d'enquête.
Monsieur Gicquel, quel a été votre rôle durant les heures qui ont suivi les attentats du 13 novembre ? Comment avez-vous été mobilisé ? Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Vous avez dit que nous partions d'une page blanche, mais que nous avions progressé. Au regard des événements du 13 novembre, quelles sont les pistes qui s'offrent à nous pour améliorer la prise en charge des victimes ?
J'aimerais aussi que vous consacriez quelques instants à la gestion de la crise du 13 novembre et au rôle qui a été le vôtre, et que vous fassiez quelques propositions concrètes.
Les questions suivantes s'adressent plutôt à l'AFVT, que j'ai eu l'occasion de rencontrer à l'occasion de mon rapport sur la déradicalisation. Un an après vos premières interventions — à la prison d'Osny, notamment — auprès de détenus radicalisés, considérez-vous que la première expérience de déradicalisation a été concluante ? Vous intervenez, après avoir répondu à un appel d'offres du ministère de la justice, avec un programme de six semaines en milieu carcéral. Cela n'est-il pas un peu court pour être efficace, même si un suivi est prévu ? Le Gouvernement, lui, met en place un programme de dix mois dans des centres de déradicalisation, hors milieu carcéral.
Enfin, même si la question pénitentiaire n'est pas au coeur de notre réflexion, notre commission d'enquête doit s'y intéresser et je voudrais connaître votre sentiment sur la création, dans certaines prisons, de quartiers réservés aux personnes radicalisées.