Je vous répondrai en vous renvoyant au développement et à l'évolution du métier des prestataires qui n'a été possible que parce qu'ils ont usé de temps et de pédagogie pour convaincre les médecins prescripteurs que leurs patients pouvaient être soignés à domicile en toute sécurité. Cela n'a pas été sans mal et, croyez-moi, dans les années quatre-vingt-dix, il a fallu s'y reprendre à plusieurs fois pour convaincre les praticiens hospitaliers que des patients greffés qui souffraient d'infections à cytomégalovirus traitées par Cymevan en perfusion pouvaient être soignés à domicile. Cela a été long mais, dès lors qu'ils ont compris que cela permettait notamment d'éviter les infections nosocomiales, le transfert de ces patients à pathologies lourdes a connu un essor majeur.