Les prises en charge lourdes sont souvent prescrites par les médecins hospitaliers qui sont des spécialistes. Ne soyons pas hypocrites : le médecin généraliste n'a ni les compétences ni le temps d'assumer toutes les prises en charge. Dans les faits, lorsqu'en soirée le laboratoire renvoie les résultats de l'INR (International Normalized Ratio) d'un patient décoagulé et qu'ils sont mauvais, le médecin traitant n'est plus là et c'est le médecin de garde de l'HAD qui fait les prescriptions. S'il ne faut pas exclure le médecin traitant de la boucle, il faut aussi savoir s'en remettre aux médecins coordonnateurs de l'HAD, qui sont souvent formés à la gériatrie, à la douleur et aux soins palliatifs et ont, de ce fait, un véritable rôle à jouer dans la prise en charge médicale, en lien avec les médecins hospitaliers.