Intervention de Dr Valérie Blandin-Matas

Réunion du 1er mars 2016 à 16h00
Mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale

Dr Valérie Blandin-Matas, consultante au sein du cabinet Quo valis Santé :

J'en suis persuadée, notamment lorsque les soins dépassent le champ de compétences du médecin traitant, l'essentiel étant d'éviter autant que faire se peut les hospitalisations qui peuvent l'être. La décision relève d'ailleurs souvent du médecin urgentiste à qui a été adressé le patient par son médecin traitant et à qui il revient en dernier recours de prendre la décision d'hospitaliser, ce qu'il ferait moins souvent s'il était assuré que l'HAD puisse être rapidement mise en oeuvre. Tout est là : tandis que les prestataires de santé font preuve d'une très forte réactivité, lorsqu'il est question de l'HAD, le terme qui revient le plus souvent est celui de lourdeur. Dès lors, lorsqu'un patient a besoin d'une solution dans la journée, il est orienté vers l'hôpital.

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