En la matière, Soins et Santé, dont le directeur a beaucoup oeuvré pour développer les systèmes d'information, jusqu'à éliminer le papier y compris pour les ordonnances, est un modèle d'organisation.
La télémédecine, qui permet le relevé de paramètres à distance, doit permettre de limiter le nombre des intervenants à domicile, ce qui est essentiel car le défilé quotidien de cinq à six personnes chez un patient peut avoir des effets délétères aussi bien sur lui que sur sa famille. Plus globalement, les progrès en matière de téléradiologie, de télécardiologie et de traitement à distance des insuffisances respiratoires vont être décisifs dans les dix prochaines années et doivent participer de la réorganisation du système.
Quant au recrutement de médecins coordonnateurs, la médecine actuelle, qu'on le veuille ou non, évolue vers le salariat, et l'HAD offre dans cette optique des perspectives très intéressantes pour peu que le rôle du médecin coordonnateur soit clairement redéfini, notamment pour qu'il puisse être prescripteur au même titre que le praticien hospitalier ou le médecin traitant.