Ce sont surtout des infirmières libérales qui sont concernées. Il y a vingt ans en effet la réglementation ne permettait pas l'usage en HAD de pompes de perfusion, de pompes d'analgésie contrôlée par le patient (PCA) ou de diffuseurs. Les prestataires qui disposaient de ce matériel ont donc formé des infirmières libérales à ces techniques.
La future liste des produits et prestations (LPP) fera désormais obligation au prestataire de fournir une infirmière, comme c'est déjà le cas en insulinothérapie. C'est ce qui explique que les prestataires emploient aujourd'hui des personnels de santé très qualifiés, souvent issus du milieu hospitalier. L'essentiel est donc, je le répète, d'articuler au mieux les différentes structures pour parvenir à une efficience optimale des soins.