La question de la coordination des soins en proximité est d'autant plus importante que le rapport de la Cour des comptes n'en fait pas état de manière approfondie. Or, bien souvent, nos prescripteurs, soit parce qu'ils sont hospitaliers soit parce que nous sommes un établissement de santé, négligent le caractère de proximité de l'implantation des services de HAD. C'est une dimension pourtant essentielle dont les tutelles ne tirent pas encore tout le parti possible.
Au fond, peu nombreux sont les lieux permettant d'évaluer et de coordonner à la fois les soins de proximité – le dispositif MAIA, de ce point de vue, apporte un début de réponse – et les différents outils qui existent. C'est pourquoi il serait tout à fait opportun de mettre au point et de valider scientifiquement un outil commun et connu de tous les opérateurs, ce qu'ont déjà fait nos voisins britanniques, par exemple.