La voie de la protocolisation est extrêmement prometteuse, y compris du point de vue des évaluations médico-économiques que vous évoquez. Nous nous employons donc avant toute chose à définir cette voie : alors que les protocoles se concluaient jusqu'ici à l'échelle du service, voire du médecin individuel, nous élaborons désormais des protocoles collégiaux impliquant des groupes de médecins spécialistes, et d'autres qui varient selon le type de prise en charge. Les médecins de l'HAD travaillent par exemple avec des spécialistes du traitement de la maladie de Parkinson et d'autres maladies neurodégénératives afin de mettre au point des protocoles de prise en charge comprenant une part d'HAD. La première priorité consiste en tout état de cause à définir à quel moment la prise en charge en HAD est la plus pertinente. Ce peut être à partir de la sortie d'hôpital ou en EHPAD, même s'il reste certains obstacles – accoutumance, culture – à lever. C'est alors que nous pourrons procéder à une évaluation médico-économique fiable.