Non, mais à certains moments, nous avons constaté des flux très importants. Récemment, il y a eu des réapatriations massives de devises, c'est-à-dire que les banques centrales ont eu besoin des réserves de change qu'elles avaient investies pour réagir et insuffler de la liquidité dans leur propre marché. Nous les avons alors vues vendre des titres qui étaient en taux négatifs pour racheter un peu plus loin dans la courbe. Elles ont récupéré de l'argent frais pour le réinvestir dans leurs économies.
Il est de notoriété publique, par exemple, que nos amis chinois qui avaient 4 500 milliards de réserve n'en ont plus que 3 200 milliards. Ils ont donc réalisé ce type d'opérations sur le dollar comme sur l'euro, vis-à-vis de la France comme de l'Allemagne.