Intervention de Alain Gest

Séance en hémicycle du 29 janvier 2013 à 15h00
Questions au gouvernement — Restructuration de la filière automobile

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Gest :

Puis, désavoué par le rapport de la mission Sartorius, qu'il a lui-même commandé, il adopte un point de vue plus mesuré à l'annonce de l'accord de compétitivité attendu par Carlos Ghosn, PDG de Renault. Chez Goodyear, à Amiens, dont la fermeture du site de 1 250 salariés pourrait être annoncée cette semaine, il indique suivre le dossier depuis bien longtemps. Mais qu'en est-il concrètement ?

Monsieur le Premier ministre, vous n'ignorez rien du secteur automobile, élément majeur de l'industrie française puisqu'il concerne 10 % de la population active. C'est la raison pour laquelle nous avions pris en compte la nécessité de rendre l'industrie automobile plus compétitive grâce à la TVA anti-délocalisation qui aurait eu un effet immédiat, en matière de baisse des charges, depuis le mois d'octobre si vous n'aviez pas décidé d'annuler cette mesure. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Monsieur le Premier ministre, que va devenir le plan social de PSA, après la décision de la cour d'appel de Paris d'en suspendre l'exécution pour des raisons de procédure ? Que répondez-vous aux salariés qui vous rappellent la promesse démagogique faite à Amiens – la proposition 35 du candidat François Hollande – de légiférer pour dissuader les licenciements boursiers ? Quelle est donc la réalité de votre action (« Nulle ! » sur quelques bancs du groupe UMP) depuis l'annonce du plan en faveur de l'automobile ? (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI.)

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