Pour la première fois, l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales a annoncé seul les statistiques de l'année 2012. Vous le savez, il fallait mettre fin à certaines pratiques et à certains arrangements : je veux parler notamment des plaintes non enregistrées en fin de mois et de la pression exercée sur les services pour fausser la réalité des chiffres.
Quand vous évoquez la nécessité ou l'opportunité de casser le thermomètre, j'entends cela comme une parole d'expert !
Ces chiffres, le Gouvernement désormais les assume. D'abord, nous constatons un résultat positif : la baisse des homicides depuis 1996.